La mort et le roi arthur rimbaud
Le roman insiste sur le caractère évitable des évènements. Les persos qui échappent à la mort sont ceux à qui on aurait souhaité une fin sublime (Guenièvre et Lancelot). Mort de la royauté : Arthur encourage les tournois, les objectifs personnels priment sur les objectifs politiques. Il retombe dans la logique aristocratique de la vendetta, la « faide ».La mort des persos est toujours une allégorisation de la mort des valeurs que ces peros incarnent.c) Un roman de la « fin des temps » ou de l’apocalypse ? · L.-P. Bergot « La Mort du Roi Arthur est-il un texte apocalyptique ? » in …afficher plus de contenu…
Le construction d’une légendeÉtymologiquement, la légende est « ce qui doit être dit ». Le roman se présente explicitement comme tel (roman commandé par une autorité politique).A contribué à la construction d’un canon littéraire. A eu plusieurs réécriture à la fin du MÂ et au début XVIème.B. Un achèvement littéraireSynthèse de tous les romans arthuriens et de leurs limites : la multiplication des persos, les ressorts qui relance l’aventure romanesque (arrivée de persos à la cour ; plutôt vécu comme des fins ici -> la nef qui amène le corps de la demoiselle d’Escalot)Réfléchie au liens qu’entretient le roman avec les autres genres : choix qui relèvent de la chronique historiographique ou de la chanson de geste dans la dernière partie.L’ouverture finale annonce un nouvel avenir pour le genre romanesque, ouvert au mensonge ou à d’autres