La parodie de marivaux, les esclaves sexuels
Cléanthis regarde aller Iphicrate, et Arlequin, Euphrosine. - didascalie rend compte de la souffrance que les anciens maîtres éprouvent à être humiliés - pantomime (jeu de mime) participe au comique de gestes, relève de la farce. Ces gestes sont étonnants car ils proviennent de deux aristocrates. Le théâtre de Marivaux met en scène la vengeance sociale et montre que les opprimés, contraints au silence, n’expriment plus leurs souffrances oralement. Cela passe par le corps. L.4-5ARLEQUIN , se promenant sur le théâtre avec Cléanthis : Remarquez-vous, Madame, la clarté du jour ? …afficher plus de contenu…
La conversation n’est pas profonde, très superficielle comme lors des échanges galants. L.7 ARLEQUIN : Un jour tendre ? Je ressemble donc au jour, Madame. - Question rhétorique Arlequin évite le conflit comme le confère la poésie galante : on assure la fluidité des échanges- Comparaison Arlequin se fait un compliment à lui-même et non à Cléanthis. Pourtant le langage galant est un langage codé. Il s’agit donc bien d’une parodie. - Répétition du substantif « jour » appuie le caractère comique de la scène, la conversation devient drôle alors qu’elle était censée être spirituelle, en recherche de sens.L.8