La république de platon, commentaire
»Avec ce questionnement, Socrate essaye de faire comprendre à Céphale qu’il ne faut pas confondre la justice, c’est-à-dire rendre à chacun ce qui lui appartient et la vérité. Il ne vaut mieux pas dire la vérité dans certaines circonstances (si l’homme est fou par exemple). La justice et la vérité ont donc deux définitions bien distinctes et il ne faut pas penser que ces termes veulent dire la même chose.Ensuite, Céphale s’en va sacrifier les offrandes et c’est son fils Polémarque qui prend sa place dans la discussion.Polémarque n’est pas vraiment d’accord avec ce qu’avance Socrate. Pour lui, et surtout d’après Simonide qu’il cite : « il est juste de rendre à chacun ce qu’on lui doit ». Socrate …afficher plus de contenu…
Socrate alors va comparer la définition de la justice faite par Simonide à la définition de la médecine qui « donne aux corps les remèdes, les aliments et les boissons ». Par le biais de multiples exemples qu’il examine un par un, Socrate réfutera cette hypothèse en démontrant que cette « justice » amène finalement l’injustice. La phrase faire du bien à nos amis et du mal à nos ennemis, traduit d’une morale conventionnelle mais elle expose surtout plusieurs défauts. En effet, Socrate réfute cette hypothèse car il part du principe qu’on a du mal à savoir qui sont nos vrais amis car les