La Révolution verte
La révolution verte a débuté dans la deuxième moitié des années 1960. Elle a pour but de mettre en place une politique de transformation dans le domaine des agricultures dans les pays en développement (PED) et les pays les moins avancés (PMA).
La politique de cette révolution agricole utilise de nouvelles variétés à haut potentiel de rendement et emploie toujours des quantités notables d’engrais et de produits phytosanitaires.
Les produits phytosanitaires font partie de la famille des pesticides. Les substances chimiques sont destinées à combattre ou détruire les ravageurs et les espèces indésirables végétales ou animales causant des dommages aux denrées alimentaires par exemple. Ils incluent aussi les régulateurs de croissance des plantes, les agents réduisant le nombre de fruits ou évitant leur chute précoce et les substances appliquées avant ou après récolte pour empêcher la détérioration des produits pendant leur stockage ou leur transport.
La révolution verte recourt à la moto-mécanisation qui demeure cependant peu répandu et limité pour l’essentiel à des engins de petites tailles comme les motoculteurs et exploite abondamment l’irrigation.

Bilan :

Grâce à la révolution verte, les nouvelles variétés de riz et de blé ont un rendement potentiel supérieur de 2 ou 3 fois par rapport à des variétés traditionnelles. Les cycles végétatifs sont également plus courts. La disponibilité en eau et des températures favorables permettent de faire deux ou trois récoltes par an sur une même parcelle, c’est une double cropping c’est-à-dire double culture.
Par exemple, en Inde, le rendement moyen en riz décortiqué est passé de 10 q/ha au début des années 1960 à 20 q/ha à la fin des années 1990, et le rendement moyen en blé de 9 à 25 q/ha entre ces deux périodes.
L'accroissement des volumes de production et l'amélioration de la qualité ont permis de baisser les coûts des denrées alimentaires courantes et de les rendre plus accessibles à la majeure