La s.d.n. et la recherche de la paix pendant l'entre deux guerres
I. Les traités d’après guerre
La conférence internationale pour régler le sort des pays vaincus se réunit à Paris. Plusieurs traités vont être adoptés à l’initiative de trois acteurs principaux : le Français Clemenceau, l’Américain Wilson, l’Anglais Lloyd Georges. Wilson souhaite l’avènement d’un nouvel ordre international fondé sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la fin de la diplomatie secrète, et le droit international dans le règlement des conflits ; pour cela, il veut que soit mise en place une société des nations (SDN) chargée du maintien de la paix. Les deux Européens (surtout Clemenceau) souhaitent d’abord affaiblir la puissance allemande et éloigner le danger communiste en isolant l’URSS.
Le principal traité concerne l’Allemagne, c’est le traité de Versailles. L’Allemagne est amputée d’une partie de son territoire, à l’Est au profit de la Pologne qui renaît comme état indépendant, à l’Ouest au profit de la France qui récupère l’Alsace-Lorraine. Le pays est désarmé partiellement et la Rhénanie (territoire allemand frontalier de la France) démilitarisée. Enfin, considéré comme responsable du conflit, des réparations lui sont imposées. L’Allemagne, qui n’est plus pourtant un empire autoritaire (la République a été proclamée le 9 novembre 1918), n’est pas invitée à Versailles, elle considère ce traité comme un diktat.
Deux traités règlent respectivement le sort de l’Autriche et de la Hongrie (principaux alliés de l’Allemagne). L’empire austro-hongrois disparaît, de nouveaux états apparaissent-la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie- et d’autres voient leur territoire agrandi : la Roumanie, la Pologne, et l’Italie (bien que ce dernier pays soit mécontent du partage effectué).
La Bulgarie perd des territoires au profit de la Grèce.
Enfin l’Empire ottoman disparaît également et la République turque qui lui succède perd les possessions ottomanes du