labe je vis je meurs
A- Tous les sens mis à l’épreuve
-Le champ lexical des sensations est omniprésent dans le sonnet. Dans le premier vers : le feu et l’eau. Dans le deuxième vers : le froid et le chaud.
- Troisième vers : molle et dure (toucher) Huitième vers : « je me sèche et verdoie » (vue)
- Le corps est soumis aux éléments de la nature : terre, feu, eau
- Les sensations sont opposées : molle/dure, froid/chaud -> l’amour créé un désordre.
B - Le mélange des émotions différentes et contraires
-Le mot « tourments » montre un mélange, une confusion des émotions que fait ressentir l’amour.
- De nombreux termes sont accompagnés de leur oppose : « joie » VS « malheur », « douleur » VS « hors de peine », « je vis » VS « je meurs » les sentiments sont confus, mélangés à cause de l’effet de l’amour. L’utilisation des nombreuses antithèses renforce ce sentiment de mélange des émotions.
- de nombreux moyens sont utilisés pour montrer ce désordre amoureux : propositions principales juxtaposées « Je vis, je meurs ». Propositions coordonnées « je brule et me noie ». Propositions subordonnées « Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine ».
Tous ces moyens amènent le désordre amoureux à son apogée, son paroxysme. Quel est donc le pouvoir de l’amour ? (Transition)
II. La puissance de l’amour
A. L’amour extrême et incontrôlable
-Emploi de termes montrant la grandeur et la puissance de l’amour : « grands », « extrême »
- Le sentiment est personnifie dans les deux tercets et une majuscule a « Amour » amplifie sa puissance, sa position de force, sa domination face à celle qui aime qui est soumise.
- La répétition de l’adverbe « trop » montre l’extrémité et l’intensité du pouvoir de l’amour ;
B. L’amour fait naître le doute
-Les émotions, sentiments, sensations totalement opposées sont présents dans les mêmes vers ce qui est preuve d’un doute chez celle qui est amoureuse qui n’est donc plus tout à fait certaine de ce qu’elle