Dans ce chapitre, l'auteur nous fait une description morale et physique de Théodote qui se généralise petit à petit à l'ensemble d'un groupe social.
On constate que Théodote est un homme d'Eglise ("habit austère") même si toutes les caractéristiques que lui donnent l'auteur ne sont pas en accord avec l'image d'un digne chrétien (vanité).
En premier lieu, on constate que l'auteur fait une métaphore sur le théâtre puisque le personnage entre en scène et fait un spectacle de sa folie tout au long du chapitre jusqu'à ce qu'il se fasse chassé par le public ("le public vous demande quartier"). l'image du comédie montre le jeu mensonger auquel se livre les courtisans et qui permet à l'auteur d'exercer sa satire. dans ce portrait de Théodote, on note que ses attitudes et ses paroles correspondent à celle des courtisans milieux qui font des mystères d'un rien ("une affaire de rien").
Le courtisant sait s'appliquer sérieusement pour donner de la gravité démesurée à une petite affaire sans intérêt. cette caractéristique rend ridicule le personnage de Théodote qui met beaucoup d'efforts à convaincre les hommes.
La Bruyère est ironique quand il parle des "petites manières" que possède cet homme puisqu'elles sont un substitut grotesque de l'élégance des grandes manières que ne possèdent pas les courtisans. l'auteur est d'autant plus moqueur lorsqu'il compare Théodote à un enfant qui jouit de chaque moment donné tel qu'un château de cartes ou une chasse aux papillons. on note que le comique est très présent tout au long de ce chapitre que ce soit dans les procédés de genre ou de registre. l'auteur fait aussi une accumulation de tous les aspects physique ou morale de Théodote qui sont comiques. ("un visage comique, sa voix, sa démarche, son geste, son attitude accompagnent son visage").

On constate que ce portrait se généralise à tout un groupe social, celui des courtisans (« gens ensorcelés de la faveur »). Ces hommes sont orgueilleux, présomptueux, très démesurés car