Lafontaine
La cour du Lion
Le Fontaine produit une image particulièrement négative du personnage « Le Lion ». Il attribue des traits humains à l’animal, c’est la personnification. L’auteur brosse le portrait d’un individu cruel. D’une part La Fontaine fait de cette fable un récit vif et théâtral comme au vers 15 « Quel Louvre ! » « Un vrai charnier » dont l’antithèse nous permet d’en constater que la réalité est souvent différente de ce que l’on pense. Le champ lexical de la Puissance et du divertissement se développe dans le récit : « Fagotins » (vers11) « magnificence » (v.12) « puissance » (v.13) « Grand festin » (v.10) et montre que le roi veut épater ses invités comme preuve de sa puissance. Dans les vers 23-24 « Il n’était ambre, il n’était fleur, qui ne fût ail au prix » repose sur l’idée qu’il n’y avait point de bonne odeur d’ambre ou de fleurs mais plutôt une forte odeur d’ail au palais. D’autre part, La Fontaine en fait un récit satirique comme nous pouvons le remarquer au vers 18-19 « Le monarque irrité l’envoya chez Pluton » où le roi qui est énervé veut l’envoyer au Dieu des Enfers car il a fait une grimace qui a déplu au roi et qui veut le fait exécuter par Pluton. L’exemple de « Ce Monseigneur du Lion-là fut parent de Caligula » (v.27) montre bien que derrière ce Monseigneur du Lion-là se cache peut-être Louis XIV ou un autre roi sévère. Le Lion qui est un personnage inventé dévoile une part de vérité. Pour terminer, Jean de la Fontaine fait comprendre aux lecteurs la complexité et la richesse de la morale.
Justine Dronneau . Seconde