Quelle aventure pleine de tristesse. Nos plans ne se sont pas déroulés comme prévu. Notre armée n’était apparemment pas suffisamment préparée au combat et n'était pas assez forte pour lutter contre l'ennemi qui était d'une force redoutable a laquelle personne n'était préparée. Nous sommes arrivés en Espagne par bateaux dans la nuit pour être le plus discret possible, nous étions pas moins d'une trentaine de vaisseaux. Notre but était d’assiéger la ville d'Algésiras pour récupérer tous les biens qu'elle possédait. Nous avons donc ancrés et débarqués a son port. Une fois descendus toutes les troupes de l'armée sur la terre ferme, ne voyant aucun soldat espagnols au port et aux murs de la ville, nous primes donc le chemin de la ville sereins et sans crainte. Un incroyable silence régnait dans le port, un long silence qui ne présageait malheureusement rien de bon. Soudain nous entendions des milliers de cris déchirés le ciel étoilé et nous vîmes «débouler» droit sur nous des milliers d'espagnols hurlants a la mort. Ils venaient et sortaient de tous les cotés, ils nous avaient sans doutes laisser passer pour mieux nous attaquer ensuite.

« Mohamed le fils de Moubarak entra dans la pièce et écouta le récit de son père »

Nous, les soldats Maures, sommes restés bouches bées pendant quelques instants surpris et désemparés par ce retournement de situation. Je sentis la terreur m'envahir, j'étais confus, mais je n’étais pas le seul, toute l'armée l’était. Le nombre de soldats espagnols était beaucoup plus élevé que notre armée, le combat a peine commencé nous nous estimions déjà perdus. Notre armée se laissait presque faire massacrée, personne ne savais que faire, nous ne savions plus ou donner de la tête. L’épouvante se lisait sur les regards des nôtres, nous n'osions plus bouger. Je vis mourir une dizaine de mes camarades en l'espace de quelques instants, nous étions encerclés. J’essayais a tout prix de rebrousser chemin car avec seulement mon pauvre petit sabre je