Lalala
En premier lieu, la variation du niveau de lecture des élèves selon leur école et la différence des goûts de lecture d’un jeune à l’autre rendraient la tâche de choisir des livres qui conviendraient à tous, beaucoup plus ardue.
En effet, les professeurs sont souvent mieux placés pour proposer des œuvres littéraires aux étudiants puisqu’ils connaissent davantage les goûts de ceux-ci en les côtoyant quotidiennement. Dans son article Pas si différent de la France et de la Belgique publié dans La Presse, Louise Leduc explique qu’en Belgique, «on propose une liste de lectures, mais [...] chaque professeur doit se sentir livre de l’adapter en fonction des possibilités et des intérêts de ses élèves».
Parallèlement, «trouver un consensus serait extrêmement difficile» comme l’affirme Tamara Davis, attaché de presse de la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne. Les goûts de lecture d’une personne à l’autre diffèrent à un point qu’il est parfois difficile pour certains professeurs de choisir eux-mêmes des œuvres que leurs élèves devront lire. Or, comment le ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport compte sélectionner une collection d’œuvres qui puisse toucher les intérêts de tous, ou du moins une bonne majorité, les élèves d’école secondaire du Québec? Il est de mon opinion que le MELS devrait s’en tenir à proposer une liste de suggestions de lecture. Dans le même ordre d’idées, imposer certains titres serait favoriser certaines maisons d’édition et, en quelque sorte, retirer l’autonomie professionnelle des