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Photo de Bobby Seale
Photo de Bobby Seale
Jeune, il fut membre du Revolutionary Action Movement (RAM), qui, confronté à la répression, entra dans la clandestinité en 1963. Il critiquait cependant la stratégie du groupe, qui préférait que la structure hiérarchique demeure clandestine afin de préserver des possibilités de lutte armée.
En 2002, Bobby Seale a commencé à se consacrer au groupe "Reach!" qui s'occupe de programmes d'éducations pour les jeunes.
Mis à mal par l’offensive du Têt au Viêtnam, harcelé par les manifestants anti-guerre, et confronté à une rébellion au sein de son propre parti, c’est un Président Lyndon Johnson assiégé qui s’adressa au pays le 31 mars 1968. Il causa un choc en annonçant qu’il renonçait à la campagne pour sa réélection d’une part, et d’autre part, que les pourparlers de paix avec les forces de libération vietnamiennes étaient sur le point de s’ouvrir. En quelques minutes, une rumeur de fête monta dans tous les campus du pays. Pour des milliers de gens, c’est avec un réel enthousiasme que l’on pouvait se dire qu’un Président des Etats-Unis avait été mis à mal à coup de «Hey, Hey, LBJ, tu as tué combien de gosses aujourd’hui?»
Quatre jours plus tard, Martin Luther King, Jr., principal représentant du mouvement de la liberté afro-américaine, était assassiné. King fut abattu à Memphis dans le Tennessee où il était allé apporter son soutien à des employés noirs des services de l’hygiène en grève. Dans les jours qui suivirent, des rébellions noires éclatèrent dans plus d’une centaine de villes. Les flammes n’étaient plus qu’à six pâtés de maisons de la Maison Blanche. 70.000 uniformes des troupes fédérales furent nécessaires au rétablissement de l’ordre public.
Les soulèvements noirs d’avril 1968 ne représentèrent que le tiers des 300