Lamarck Darwin Neo
Complément de notes de cours sur le naturalisme
L’essentiel des principes chez Lamarck, Darwin et le Néodarwinnisme
Lamarck : (il n’y a pas de hasard)
1. Chaque milieu naturel a des conditions spécifiques qui se traduisent par des contraintes pour les vivants qui l’occupent.
2. Pour survivre, les organismes vivants doivent adopter certains comportements précis qui les avantages (répéter souvent certains gestes comme par exemple gratter, creuser, s’étirer, se courber, etc.)
3. L’utilisation accrue d’un organe entraîne, pendant la vie d’un seul organisme, son développement, son « renforcement », alors que l’inutilisation d’un autre organe entraîne son atrophie, son « affaiblissement ». L’organisme se modifie donc biologiquement, il acquiert certaines caractéristiques avantageuses en réaction au milieu naturel.
4. Les caractères acquis pendants la durée de vie d’un organisme sont ensuite transmis à la descendance, mais en partie seulement. Ainsi les jeunes naissent avec un petit avantage sur leurs parents.
5. Comme les descendants vivent très souvent dans le même milieu naturel, ils sont donc soumis aux mêmes contraintes du milieu naturel. À leur tour, ils doivent répéter les mêmes gestes avantageux que leurs prédécesseurs, sauf qu’ils y sont un peu mieux préparés par l’héritage biologique de leurs aïeux. Ainsi, ils continueront à « sur-utiliser » les mêmes organes et à « sous-utiliser » les mêmes autres organes. Sur de longues périodes de temps, il en résulte des transformations visibles : l’espèce évolue, elle s’adapte de mieux en mieux à son milieu naturel.
6. Tout ce processus se résume par l’influence subtile du milieu qui aurait en quelque sorte le pouvoir de modifier les organismes des vivants qui l’occupent.
7. Il n’y a rien de laissé au hasard ici. Le processus de transformation est graduel et linéaire, il a une cause précise (l’utilité) et un but précis (l’adaptation d’une espèce à son milieu).
Darwin : (le hasard a un but)
1. La