Lamédiatisation du sport
L’alliance sport/argent est-elle bonne pour le sport et le droit à l’information sportive pour tous ? Analyse de la marchandisation du sport.
« Les Français sont de grands sportifs, c’est entendu, d’autant plus que leur activité préférée leur est proposée…dans un fauteuil »
Introduction
Le sport et la TV entretiennent des rapports riches, anciens et passionnés.
Depuis les J.O de Berlin, en 1936, l’expansion du média cathodique a systématiquement profité de l’engouement massif pour les grandes épreuves sportives comme le Tour de France, le Tournois des Cinq Nations, le Championnat du Monde de Football, Rolland Garros…
L’avènement du direct, la multiplication des caméras, le ralenti et la paluche (caméra embarquée) suscitent les passions vers une véritable communion télévisuelle.
Mais une triade pernicieuse s’est aussi constituée : financiers, sportifs, médias. L’argent est devenu moteur essentiel du sport. Cette implication financière de plus en plus pesante dans l’univers sportif entraîne des effets négatifs tels que : pression au rendement, course à l’audience, bataille des sponsors, coût démesuré de l’exclusivité et au problème du droit à l’information.
Comment l’imbrication Sport/Argent/Télévision a-t-elle évoluée et comment peut-on envisager l’avenir ?
I. L’évolution médiatique du sport
1. Les relations sport/médias
- 1ère manifestation internationale à la TV= J.O de 1936
- Croissance du nombre d’heures de sport retransmises à la TV (33 000 heures/an)
- Canal+ invente la ligue des champions dans les années 80
- JO de Sydney : nombre 2 fois plus important de journalistes (20.776) que d’athlètes (10.600)
- Les sports rois : football, tennis, boxe, formule 1, cyclisme car spectacle à la mesure du petit écran
- Le sports délaissés : ski, basket, volley, natation doivent se battre et payer pour passer à la TV
2. L’évènement sportif : une communion télévisuelle
- Révolution du direct et son apport