La langue française et les écrivains du XVIème siècle.

Le XVIème siècle est considéré comme celui de la naissance de l’humanisme. Il est également marqué en parallèle par la mise en place de la langue française face au latin, comme une grande langue littéraire, malgré les difficultés d’intégration qu’elle a pu avoir. La France s’unifie en formant un unique vaste territoire, ce dernier est centralisé sur le pouvoir politique royal. La France s’unifie aussi par exemple, par l’édit de Villers-Cotterêts, qui en 1539, impose l’usage exclusif de la langue française, à la place des dialectes, et tend à créer un seul code de lois pour tout le pays. Dans ses débuts la langue française n’était pas acceptée, malgré les efforts de François 1er qui voulait une langue unique et forte au sein de son royaume. Mais des poètes, entre autres faisant partie de la Pléiades, tel Du Bellay et Ronsard feront tout pour qu’elle s’y intègre. Car la langue française a un vocabulaire neuf, ce qui lui permettra par la suite de devancer le latin. De plus le français a inspiré de nombreux lettrés, dont Du Bellay qui publiera « ses regrets » et Ronsard « ses passions »

Mais c’est L’imprimerie de Gutenberg en 1448 qui permet la diffusion du livre en France dès 1470 à Paris et surtout à Lyon (grand centre culturel du XVIème s.) ; C’est le grand bouleversement culturel de l’époque. L’origine de la langue française est dérivée du latin. Il a fallu de long siècles pour que la nouvelle langue se dégage le l’ancienne. Le latin est une langue qui s’est déformé au fil du temps. L’ancien français correspond donc à de nombreuses variétés de dialectes qui se diffusent surtout oralement et hétérogènes géographiquement. L’ancien français n’a donc pas encore de code ou de conformité.
Puis vers le début du 16ème siècle, le moyen français qui se détache de l’ancien (qui commence déjà à disparaitre). La syntaxe est modifiée ainsi que la construction