Lavoisier Latin
Né dans une famille aisée à Paris, Antoine Laurent de Lavoisier hérita d'une grande fortune à l'âge de cinq ans après le décès de sa mère. Il fréquente le collège des Quatre-Nations de 1754 à 1761, où il étudie la chimie, la botanique, l'astronomie et les mathématiques. De 1761 à 1763, il étudie le droit à l'Université de Paris et est diplômé en droit en 1763.
En 1771, il épouse Marie-Anne Pierrette Paulze, alors âgée de 13 ans. Au fil du temps, elle se révèle être une aide et collègue scientifique de son époux.
À partir de 1775, Lavoisier sert à l'Administration royale des poudres : son travail se traduira par des améliorations dans la production de la poudre et dans le domaine de l'agrochimie, par la création d'une nouvelle méthode de production du salpêtre avec la potasse d'Alsace.
Son étude des lois est d'une importance capitale dans la vie de Lavoisier. Elle l'amène à s'intéresser à la politique française, et en conséquence, il obtient un travail comme percepteur.
Curieusement, son poste de fermier général est à l'origine de ses principales découvertes scientifiques en chimie. Ce poste met à sa disposition la balance la plus précise d'Europe. Cette balance lui permet de procèder à des pesées moléculaires de divers gaz avec une marge d'erreur jusqu'alors inégalée.
L'une des plus importantes recherches de Lavoisier a été de redéterminer la nature du phénomène de combustion. Ses expériences permirent de démontrer que la combustion est un processus qui implique la combinaison d'une substance avec l'oxygène. Il démontre également le rôle de l'oxygène dans la respiration végétale et animale, ainsi que son rôle dans la formation de la rouille. L'explication de Lavoisier sur la combustion remplace la théorie phlogistique, qui postule que les matériaux relâchent une substance appelée phlogiston lorsqu'ils brûlent.
Il découvre aussi que l'air inflammable de Henry Cavendish, qu'il baptise hydrogène (du grec « formeur d'eau »), réagit avec