Le 1er ã‰pigraphe pour un livre condamnã© (charles baudelaire)
Mémoire de fin de stage
Etude statistiques du 01/01/2010 au 31/12/2010
CHU SBA Service de cardiologie
Sameur Mohamed
Encadré par Dr. Mezada & Dr. Mégachou.K
CHU SBA Service de cardiologie
Résumé :
L’urgence hypertensive est difficile à définir chez l’hypertendu en pratique clinique, alors qu’il s’agit d’une situation fréquente. Son épidémiologie et sa physiopathologie sont décrites brièvement. Sur le plan clinique, l’urgence hypertensive est grave par ses complications immédiates au niveau des organes cibles, tant cérébrales que cardiovasculaires ou rénales. Le traitement de la crise hypertensive reste pragmatique, car il existe peu d’essais randomisés concernant les substances et posologies à utiliser.
La Question théorique
Introduction et définition
Définir la poussée hypertensive n’est pas évident, car cela revient à fixer des limites arbitraires à une variable en l’occurrence la pression artérielle (PA).
Il s’agit d’une élévation brutale et significative de la PA, surtout de sa composante systolique, entraînant des symptômes cliniques, reflet de la mauvaise tolérance des organes cibles à un niveau tensionnel anormalement haut.
À noter, qu’en routine clinique, on se contente de mesurer la pression artérielle périphérique, alors que l’estimation de la pression artérielle centrale, celle qui perfuse les organes cibles serait bien plus intéressante, mais elle reste difficile actuellement à réaliser en pratique et surtout en urgence.
Toute élévation de la pression artérielle systolique (PAS) n’est pas pathologique pour autant puisque la PA augmente physiologiquement à l’effort, par exemple, ou lors d’une bradycardie et dans ce cas, cette élévation tensionnelle doit être respectée.
Toute élévation asymptomatique de la PA y compris celle découverte rétrospectivement après automesure ou MAPA ne sera pas prise en considération du moins en urgence.
En revanche, la vraie crise hypertensive est celle qui, mal