Le 400 coups
L. Guidi March 15, 2011
S’il est vrai que tout ce qui existe a eu un d´but, il est autre-tant vrai que e les d´buts ne sont pas toujours un succ`s. Le cas de la premi`re liaison entre e e e le c´l`bre r´alisateur Fran¸ois Truffaut et le cin´ma est un exemple de d´but ee e c e e bien r´ussi: Les 400 coups occupe une place importante dans l’histoire de la e septi`me art en Europe, et surtout en France. Malgr´ il avait d´j` montr´ du e e ea e talent avec la camera dans quelque court-m´trage, Truffaut n’avait jamais e r´alis´ un long-m´trage, et en effet le projet original du film ´tait celui d’une e e e e br`ve pellicule de 20 minutes. Apr`s une transformation radicale de la dur´e e e e et du sc´nario (Truffaut abandonna l’id´e de placer l’histoire ` l’´poque de e e a e l’occupation nazie), le film deviens un exemplaire typique de la Nouvelle Vague, avec sa profonde description de la r´alit´ qui ne succombe jamais ` e e a une narration qui se d´roule sur le fond. e On voie Antoine Doinel, personnage r´current dans l’œuvre du cin´aste e e parisien, en lutte contre une ˆge difficile, dans un contexte social et familial a qui grave sur sa personnalit´ en construction. Si ` l’´cole il doit faire face e a e a ` un instituteur utilisant des m´thodes plutˆt discutables, quand il rentre e o chez soi il trouve une m`re rigide et infid`le et un p`re apparemment affable e e e mais pas vraiment compr´hensif: il fuit des ces situations plusieurs fois, aid´ e e par son amie Ren´ qui, aient une famille autre-tant absent mais au moins e nantie, ne peut pas ˆtre vraiment un copain de fuite d’Antoine. Tout seul, e ce gar¸on de douze ans, doit devenir un homme pour affronter la vie. c On ne peut pas dire qu’est-ce que donne ` cette pellicule l’intensit´ qu’on a e voie dans chaque photogramme: peut-ˆtre le fort lien avec la biographie du e r´alisateur, ou l’adresse avec laquelle il cr´e des personnages familiers, qui e e ne sont pas trop