. Dramaturgie.
Scénographie.
La salle de spectacle dans laquelle nous avons vu la pièce n’est pas très différente des autres salles. En effet elle est pourvue d’un grand auditoire composé de gradins, d’un parterre et d’une scène en hauteur pour permettre aux spectateurs de tout entendre et de tout voir au cours d’une représentation. Lorsque nous sommes allés voir le spectacle au Théâtre de la Place, le décor était fait d’un style de maison amovible avec un balcon où les acteurs interagissaient. La maison changeait d’angle de vue en même temps que les actes de l’histoire. A certains moments important du spectacle, les personnages, récitant leur tirade, se mettaient un peu plus en évidence sur la scène en s’avançant vers le publique.

Rapport au réel.
Il n’a pas été difficile de comprendre que les personnages de l’histoire joués étaient des individus, tout simplement parce qu’ils étaient extrêmement stéréotypés au niveau de leur attitude physique et de leur caractère (en exemple nous prendrons le personnage de Bartholo qui avaient les traits du vieillard antipathique par excellence et le caractère qui allait de paire avec celui-ci). Au sujet du décor, il était plus ou moins précis, il était question d’une maison, d’un balcon, d’un salon et d’autres lieux, mais sans plus de détail qui ne le fallait pour laisser au publique le loisir d’utiliser son imagination.

Mise en scène.
La compréhension des spectateurs était facilitée par des anachronismes pendant le spectacle. Par exemple quand la chanson de Blanche Neige a introduit l’entrée en scène de Rosine ou quand Figaro a imité avec subtilité l’accent de Michel Daerden.
Pour garder le publique captivé par l’histoire pendant trois heures, les acteurs ont du user de stratagèmes pour surprendre, pour donner un certains rythme (Figaro faisait des acrobaties sur la scène, la gestuel des personnages jouait aussi un grand rôle dans l’attention que portait le publique aux répliques et autres moments de la pièce).