Le bestiaire dans les fables de la fontaine
1. Les inspirateurs de La Fontaine
* Esope et Phèdre On remarque une référence à Esope récurrente par l'imitation. Mais cette imitation est plus dans l'optique de faire aussi bien que lui. Esope exprime dans ses fables des vérités dérangeantes à travers des animaux. Ses fables connaissent un très grand succès et sont souvent reprises. C'est Phèdre qui reprend et traduit les fables d'Esope et c'est aussi lui qui écrit pour la première fois des fables en latin et en vers, c'est également lui qui va traiter de nouveaux sujets. En effet il met en scène des histoires d'animaux et d'humains ce qui va directement inspirer La Fontaine.
La fable La cigale et la fourmis, qui est une des fables les plus connues de La Fontaine ressemble à celle d'Esope intitulée La cigale et les fourmis. En effet tout d'abord elles se ressemblent par leur titre, puis elles traitent du même sujet (insouciance de la cigale vs aisance des fourmis) et la moralité est la même. De plus dans les deux fables, narration et dialogues sont mêlés. Mais Esope reste juste une source d'inspiration pour le fondement de ses fables et La Fontaine s'en écarte tout de même.
2. Aspect physique et morale des animaux Pour décrire ses animaux, La Fontaine use souvent de formule générale en utilisant une caractéristique propre pour nous faire deviner la silhouette générale de l'animal concerné « le Héron au long bec emmanché d'un long cou » (VII , 4). On voit bien ici que La Fontaine utilise un terme général (« long ») en le répétant et l'utilise pour les caractéristiques principales du Héron à savoir son bec et son cou car effectivement le Héron est connu pour sa hauteur. Quant au chat par exemple dans la fable 15 du livre VII, il est « bien fourré, gros et gras ». Encore une fois nous avons affaire à une description générale mais toutefois si l'on lisait juste ces description nous serions en mesure de donner le nom de l'animal car La Fontaine