Le bestiaire dans l'odyssée
I. Les différents types de créatures du bestiaire.
Les créatures magiques, chargées de Mythologie. (Jules)
A/ Des créatures pouvant être combattues par Ulysse…
Nous pouvons le constater dans le chant IX, avec le cyclope Polyphème, fils de Poséidon. C'est en effet un ennemi de taille, "un géant" comme le souligne Ulysse, puisqu'il a l'estomac d'engloutir au moins trois compagnons d'Ulysse pour son souper. Les qualificatifs dépréciatifs ne manquent pas pour le décrire: "solitaire", "monstre gigantesque", "sauvage et méprisant la justice et les lois". Mais Ulysse aussi est un ennemi imposant. En effet, Polyphème a beau être géant, fort, seul et bête, Ulysse lui est petit-mais il s'aide de ses compagnons pour le combattre, qui peuvent apparaitre ici comme un prolongement du corps d'Ulysse: lui le cerveau, eux les muscles-, et ingénieux quand il dit à Polyphème qu'il s'appelle "personne", mais aussi car le stratagème qu'Ulysse emploie est réellement fait sur la prévision des réactions du Cyclope. Polyphème est bête comme la bête qu'il est, car totalement associable et d'un égoïsme démesuré, puisqu'il ne "craint pas les Dieux". Mais sa bêtise se voit tellement qu'elle en devient prévisible. Ulysse prouve donc sa bravoure en s'attaquant à un ennemi aussi grand, et a su en même temps retourner les inconvénients et avantages de Polyphème, en avantages conséquents pour lui. L'épisode des Sirènes dans le chant XII est aussi caractéristique de la bravoure d'Ulysse. Les sirènes dont parle Homère dans cette œuvre sont des créatures mi-femmes mi-poisson. Elles attirent les navigateurs avec leurs chants et les tuent pour se nourrir. C'est donc un danger imminent pour tout homme traversant leurs périmètres. Ce qui est paradoxal c'est que leurs chant est doux, mais meurtrier. Il est fait pour culpabiliser l'homme. Les sirènes utilisent aussi la diversion avec : "puis on repart, charmé". De plus, elles