Le bilan materiel, humain et moral de la seconde guerre mondiale en europe
- LA PRESENTATION DU SUJET
Ce sujet classique doit être bien délimité. Il s'insère dans la première partie du programme : la Seconde Guerre mondiale. Mais il peut aussi faire appel à des connaissances abordées dans le cadre de la deuxième partie, sur l'entrée dans la guerre froide.
Surtout, l'espace du sujet doit être bien délimité : il s'agit de l'Europe, URSS incluse. C'est donc l'espace le plus meurtri par le conflit et qui, à ce titre, va connaître les plus profonds bouleversements. Mais l'Europe voit aussi à l'exception de l'URSS son déclin confirmé. La composition peut suivre le plan thématique en trois parties qui était proposé. Mais d'autres plans sont possibles, notamment un plan en deux parties : le bilan d'une guerre totale; mais un bilan inégal selon les pays d'Europe.
Si on préfère suivre le plan proposé, la problématique est relativement simple : de quelle nature sont les traumatismes subis par l'Europe après six années de guerre ?
On mettra en avant l'originalité de ce bilan par rapport aux autres conflits : ce sont les civils les premières victimes, avec plus de 50% des pertes au lieu de 5% pendant la Première Guerre mondiale.
II - LES CONNAISSANCES ESSENTIELLES
Le bilan démographique doit s'appuyer sur des exemples précis et montrer que l'Europe orientale, qui a été le théâtre de nombreuses batailles (Stalingrad par exemple) mais aussi de la politique d'occupation et de répression la plus dure, est l'espace qui a le plus souffert. Le cas de la Pologne est le plus pertinent, avec en proportion de sa population, le record de victimes. On distinguera aussi les pertes directes des pertes indirectes (blessés, invalides, déportés affaiblis).
On n'oubliera pas les déplacements provoqués par le conflit, notamment par les modifications de frontières.
La deuxième partie sur le bilan matériel est l'occasion d'évoquer les destructions mais aussi des aspects