Le bio: mode ou avenir?
Mode ou réalité ?
« Il n'y a qu'une seule Terre. On ne vit qu'une seule fois. » Antoine Riboud, 1972 Fondateur de Danone.
À la télévision, dans la presse, sur Internet, au cinéma, en politique et dans les entreprises avec le RSE[1], il n’est plus question que de développement durable, d’écologie, d’environnement. Bref, tout ce qui touche au vert est devenu très tendance. Le slogan de l’année 2010 pourrait bien être : « » Le domaine dans lequel le «bio» a le plus explosé ces dernières années est l’agro alimentaire mais aujourd’hui cela touche d’autres secteurs comme par exemple le tourisme créant ainsi des niches de marché très prometteuses. En prenant pour point d’encrage un article de Sophie Roquelle paru dans Le Figaro le 19 février dernier intitulé « Enquête sur la Biomania », je me suis demandée si cet engouement pour le «bio» est seulement le fruit d’une opération marketing très fructueuse ou si il existe une réelle prise de conscience des consommateurs. En d’autre terme la problématique soulevée ici est : comment concilier une logique mercantiliste qui voit le «bio» comme un moyen de développer certains marchés avec une logique écologique qui correspond à une volonté de la demande de mieux consommer ? Pour répondre à cette question, nous analyserons dans un premier temps la déferlante «bio» dans notre pays. Nous verrons ensuite quelles sont ses limites et à qui profite le bio. Pour terminer nous nous demanderons quel est l’avenir de ce phénomène très actuel. Afin d’illustrer mon argumentaire, j’ai sélectionné l’article d’Eliane Patriarca « Vogue du bio: le retard Français » paru dans Libération le 5 février dernier qui met bien en évidence les problèmes que rencontre l’agriculture biologique Française. Enfin, le dossier hors série de la revue Politis de mai et juin 2010 intitulé « Les Multinationales à l’assaut du bio » et particulier l’article « les bienfaits du court circuit» a parfait ma