Le bio l'est-il vraiment?
Conso
Le point sur ce que savent les consommateurs…
Tandis que certains sont de fervents adeptes du bio, d’autres suivent ce mouvement sans en avoir pleinement connaissance, d’autres encore y sont totalement indifférents. Grâce à son succès grandissant, le bio est aujourd’hui un réel marché, créant de nouveaux comportements chez les consommateurs. à une meilleure équité dans le commerce mondial, n’a quant à lui aucun rapport direct avec le bio.
On constate que beaucoup font l’amalgame entre agriculture biologique, écologie, diététique, végétarisme ou végétalisme et même commerce équitable. Or ces notions, même si elles sont liées, sont bien distinctes. En effet, on peut par exemple acheter des pommes issues de l’agriculture biologique, mais provenant d’Argentine, or le fait de devoir transporter ces fruits jusque dans nos supermarchés n’est pas écologique. Ne pas manger de viande (le végétarisme), ou quelque produit provenant du règne animal (le végétalisme), ou encore le fait de vouloir manger équilibré (la diététique), ne veulent pas dire que nous consommons bio. Le commerce équitable qui tend
Bien que le prix reste l’obstacle principal, nombreuses sont les personnes qui adoptent la « bio attitude », en l’associant à cet état d’esprit plus « respectueux de l’environnement et meilleur pour la santé ». Entre idéalisme et réalisme, qu’estce que le bio réellement et surtout, quel avenir lui réserve-t-on, dans un monde dirigé par les multinationales et où l’hyper-capitalisme est maître ?
Adèle D.
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On peut alors se demander si le bio ne ferait pas partie d’une tendance, d’un phénomène de mode, plutôt que d’un mode de vie. Le goût pour le bio a connu une expansion rapide ces dernières années, ajoutant plaisir et qualité aux vertus naturelles et diététiques qui l’ont longtemps caractérisé, comme l’affirme Béatrice Sénemaud, docteur spécialiste en santé