Le bioéthanol: un crime contre l'humanité jean ziegler
Les pays industrialisés (USA, Europe) sont des grands consommateurs d’énergie fossile plus précisément de pétrole. Alors que les ressources existantes de pétrole s’épuisent rapidement et que les nouveaux gisements deviennent rares ou difficiles à exploiter, la consommation ne cesse d’augmenter sans compter la demande croissante des nouveaux PID comme la Chine et l’Inde.
Cette raréfaction fait flamber les prix du brut et la recherche d’alternative est plus que jamais à l’ordre du jour. C’est dans ce contexte que l’utilisation du bioéthanol est un sujet d’alternative car cette nouvelle source d’énergie pourrait s’avérer être une solution partielle à notre pétrolodépendance. Mais il y a bien évidemment des avantages ainsi que des désavantages. Ce dernier fait l’office de nombreuses conversations. La récente crise économique a non seulement contribué à faire grimper le prix du pétrole mais a également fait augmenter le prix des aliments de base comme les céréales. Le bioéthanol est fabriqué principalement à partir de céréales comme le blé ou le maïs. D’un point de vue écologique il semblerait que cette source d’énergie soit moins nocive que celle produite à base de pétrole. Mais d’un point de vue écologique, les avantages sont moins évidents, étant donné que le rendement du bioéthanol est inférieur à celui du pétrole. Enfin il y a des questions éthique qui se posent étant donné que les céréales servant à fabriquer le bioéthanol ne pourront pas servir à nourrir la population qui en aurait besoin. C’est d’ailleurs dans ce contexte que Jean Ziegler, rapporteur du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU pour le droit à l’alimentation, semble être une des personnes les plus radicalement opposées à cette nouvelle énergie. En effet, très porté sur l’éthique, il a qualifié l’exploitation des ressources agricoles pour la fabrication du bioéthanol de crime contre l’humanité , terme fort, qui désigne le massacre du