Le bonheur consiste t'il à vivre une vie simple ?
Le verbe « dépendre » fait, quant à lui, signe vers l’idée que le bonheur résulterait d’un acte de volonté qui nous est propre et non d’une cause extérieur ou d’une cause sur laquelle nous n’aurions aucune prise, quelle qu’en soit la nature. On a communément tendance à penser que la satisfaction totale des désirs apporte le bonheur et nous fais vivre une vie simple. En effet, lorsque l’on obtient l’objet tant désiré, le manque et la souffrance disparaissent de notre vie et de notre esprit. Néanmoins, si on y réfléchit cette satisfaction n’est-elle pas en réalité hors d’atteinte, comment pourrait-elle conduire au bonheur. Dès lors, pour vivre le bonheur faut-il contrôler ses désirs ? Il ne dépend que de nous d’être heureux qu’à condition de travailler à ce que le bonheur dépende de nous c’est à dire en limitant ses conditions à la réalisation des désirs possibles.
Mais en réalité, quoi que l’on fasse il y a toujours quelque chose pour nous éloigner du bonheur.
Tout d’abord Epicure dans Lettre à Ménécée nous propose une philosophie du bonheur au quotidien. Il distingue plusieurs sorte de désirs : en premier lieu les désirs naturels tel que manger, dormir. L’homme par rapport aux animaux n’a pas de protection naturelle. Deuxièmement les désirs naturels non nécessaire, comme les vêtements de marque ou encore le confort. Troisièmement les désirs non naturels c’est-à-dire ce qui est artificiels tel que les jeux vidéo ou vouloir être riche. Enfin les