Si l'on part d'un cas général, on peut décrire le bonheur comme une entière satisfaction, un état de pleine suffisance. A partir de cette définition, il est possible de le considérer comme le but de l'homme, de considérer l'homme heureux comme l'homme qui atteint son but ultime, qui accompli le sens de son existence.
D'ailleurs chacun s'accordera a dire que le sens de l'existence d'un individu lui est personnel.
+ex ? → un homme riche qui vit seul sans amour peut s'imaginer pour bonheur une vie remplie d'amour alors qu'au contraire quelqu'un vivant dans la pauvreté profitant abondamment de l'amour mais qui s'imagine pour seul bonheur la richesse. Ainsi, le bonheur semble accessible a condition d'assouvir ses propres désirs.
Si l'on accepte cette idée alors l'homme peut connaître le chemin qui le mènera au bonheur, à condition qu'il sache ce qu'il désire véritablement. On se demande donc s'il y a une méthode précise pour y parvenir, si l'on peut avoir conscience des désirs qui nous mèneront au bonheur. Si l'on part sur ce point de vue, il semble que l'homme ait une capacité d'action pour atteindre son bonheur

Le mot bonheur nous évoque pourtant, en premier lieu, l'ensemble des conditions dans lesquelles nous évoluons (par exemple ou je vis, mon physique, mes rapports sociaux, le système politique en place).
On peut voir par là les divers événements extérieurs qui nous arrivent et que l'on peut assimiler a la chance, en supposant que certains sont plus favorables que d'autres pour atteindre ce but qu'est le bonheur.
(+exs … gagner une grosse somme d'argent, éviter une situation catastrophique...). L'accès au bonheur semble alors dépendre d'évènements hors de notre portée, qui se réalisent sans qu'il nous semble avoir de capacité d'action (ex : gagner au loto, rencontre avec l'amour de sa vie, éviter un escroc, éviter un désastre naturel)

On se demande donc quelle est la limite entre la capacité d'action de l'Homme pour atteindre son bonheur et le