Le bonheur selon aristote.
Le bonheur humain est crée par des vertus et des plaisirs moraux. Les vertus morales sont celles qui se soumettent à la raison. Elles se manifestent à chaque fois que l’on se demande si l’action va être portée ou non. Les vertus morales pour Aristote sont principalement le courage, la tempérance et la générosité, mais il y a aussi l’amabilité, la franchise … et l’enjouement. Toutes ces vertus sont des vertus qui se trouvent dans le juste milieu. C'est-à-dire, qui définissent la perfection. Le juste milieu n’est pas une moyenne, mais un état entre le vice et l’excès. Ainsi, le courage est le juste milieu entre la lâcheté et la témérité. Le but de l’homme qui veut atteindre le bonheur est de se rapprocher le plus possible du juste milieu. L’homme étant lâche, s’il veut faire un acte courageux doit viser son opposé, la témérité, car pour lui, être téméraire, c’est être courageux. Le lâche, s’il est témoin d’une injustice, comme par exemple un itinérant qui se fait battre par un homme, baissera les yeux et n’interviendra point. Le téméraire quant à lui, va battre l’homme qui battait l’itinérant pour prouver son courage et le courageux n’aura rien à prouver. Il va intervenir sans pour autant encourager les gestes de violence à l’égard de l’homme en question. De plus, chaque homme est responsable de ses actes et décide des vertus qu’il veut adopter ou pratiquer. Selon Aristote, « Les vertus relèvent du consentement parce que nous sommes