Le bonheur
Tout ce qu’on fait dans la vie tend vers un but : le bonheur. Qu’il s’agisse de la satisfaction des besoins ou de celle des désirs, chaque être humain en a une définition bien précise avec ses aspirations, ses envies et ses manques. Nous partons tous égaux et tous différents dans notre poursuite au bonheur et c’est ce que nous réalisons qui le construit. En s’appuyant sur les textes de Montesquieu ou de Montaigne, on s’aperçoit qu’il y a différentes définitions quant à la quête du bonheur. En effet, Montesquieu dans Les Lettres Persanes peint le bonheur collectif d’un peuple qui a compris « que l’intérêt des particuliers se trouve toujours dans l’intérêt commun »et, Montaigne dans Les Essais affirme que la qualité du bonheur « dépend du plus ou moins d’applications que nous y prêtons ». Mais, l’humanité actuelle recherche-t-elle le bonheur avec ces exigences-là ? Il semble que la société actuelle s’en éloigne plutôt et cherche à être heureuse par des moyens superficiels en faisant preuve d’égoïsme. Pourtant, on peut penser que le monde n’est pas fait que de gens semblables, et que certains cherchent le bonheur dans les choses simples de la vie en offrant une grande générosité. Ma conception du bonheur est proche de celles de ces deux auteurs, j’irai même jusqu’à dire qu’elle est un mélange de leurs idées. L’humanité actuelle ne semble pas rechercher le bonheur avec les exigences de ces auteurs. En effet, Montesquieu peignant le bonheur d’un peuple qui a compris que « l’intérêt des particuliers se trouve toujours dans l’intérêt commun » s’oppose complètement à la société actuelle qui se noie dans l’égoïsme le plus profond. C’est un monde de consommation multipliant les besoins qui croissent plus vite que les possibilités de les satisfaire. L’homme technologique obsédé par la poursuite du bonheur vit dans un état de perpétuelle insatisfaction : il demeure indifférent à ce qu’il possède et avide de ce qu’il lui manque. C’est un acte