Le Bourgeois gentilhomme – Travail d’analyse

1.Dans la scène 1, en absence de M. Jourdain, le maître de musique et de danse sont bien peu respectueux envers celui-ci. Ils rient de ces idées folles à se costumer en homme de qualité en plus d’assouvir ses lubies en tentant de mener un mode de vie reflétant un noble. M. Jourdain est même convaincu qu’il y a eu erreur sur son statut social, puisqu’il est persuadé que son père était noble. Il scande de ne pas être le fils d’un simple bourgeois qui faisait carrière dans la vente de draps. Les maîtres conviennent qu’il est sot et inculte, car il ne sait pas apprécier leurs arts en ne différenciant pas ce qui est bon de ce qui ne l’est pas. Tout de même, ces hypocrites au ton ironique et moqueur y voient leur compte, car semble-t-il que le porte-monnaie de M. Jourdain, lui, possède du discernement. Le maître à danser est le plus antipathique, car il démontre beaucoup d’hostilité à l’égard de son élève, notamment comme en démontre cette citation : « […] c’est un supplice assez fâcheux, que de se produire à des sots ; que d’essuyer sur des compositions, la barbarie d’un stupide. » (Page 22, ligne 29 à 31) Néanmoins, les enseignants ne quitteront pas leur fonction respective, car cela leur procurent un revenu régulier et facile à obtenir. En plus, le maître à danser cherche la gloire et la reconnaissance pour son art ce que peut lui apporter M. Jourdain. À la scène 2, c’est alors que les deux profiteurs, connaissant la vanité et la naïveté de leur élève, l’encourage à apprendre la musique et la danse qui sont inséparables en plus de lui éveiller l’esprit aux belles choses. L’adepte en convient, mais révèle qu’il prend déjà des cours avec un maître d’armes et de philosophie ne lui laissant pas de temps pour ces disciplines. Voyant leur emprise diminuée et la crainte de distinguer les autres sciences comme celle du combat et de la philosophie leur faire ombrage, ils affirment que la danse et la musique ne sont que