Le brésil un géant aux pieds d'argile
Un pays de contrastes qui grimpe dans l’échelle des puissances économiques mondiales Le Brésil est un vaste pays de près de 199 millions de personnes, avec un taux de croissance moyen de 4% par an. De plus son taux de chômage est de 6,5% sur 2013. Tout ceci laisse rêveur, d’autant plus que le Brésil a pris en charge l’organisation de deux manifestations sportives à visibilité mondial : la coupe du monde du foot en 2014 et les jeux olympiques en 2016. N’y aurait-il pas de failles dans ce paysage ?
Le Brésil n’est-il pas un géant aux pieds d’argile ? Le Brésil est un pays de contraste et le champion du monde de l’inégalité sociale. Pour avancer plus loin dans cette réalité, nous allons nous concentrer sur quelques points :
1 - En janvier 2003, le gouvernement de Lula a voulu rassurer les marchés financiers internationaux, et donc pour cela baisser le coût des emprunts internationaux. Il a augmenté fortement l’excédent primaire du budget (la différence entre les recettes et les dépenses publiques) au-delà des recommandations du fond monétaire international et a haussé les taux d’intérêt (11,9 % en 2003 contre 5,1% en 2002) pour baisser le taux d’inflation. Les marchés financiers internationaux ont été favorablement surpris et les capitaux ont afflués. Le taux d’inflation a baissé de moitié (5,7% en 2004), le solde positif de la balance commerciale a augmenté et la balance des comptes courants est devenue positif dès 2003. Les réserves internationales d’argent ont augmentées, la dette publique externe a diminuée.
La population brésilienne reste complexe à gérer
5 à 10 millions d’indigène et près de 235 langues différentes existent au Brésil. Cette population jeune possède une forte disparité d’espérance de vie entre le Nord (+ pauvre) et le Sud du Pays. Une composante importante à prendre pour conduire les futurs projets économiques du pays.
Cependant les politiques monétaires et