Le brûlage des déchets verts
Le brûlage des déchets verts peut être à l’origine de troubles de voisinages générés par les odeurs et la fumée. Mais il nuit également à la santé et à l’environnement. En effet, le brûlage des déchets verts est une combustion peu performante. Il est à l’origine d’émission de substances polluantes (imbrûlés), en particulier si les végétaux sont humides. Les particules émises véhiculent des composés cancérigènes. De plus, la toxicité des substances peut s’accroître quand sont associés d'autres déchets par exemple des plastiques ou des bois traités.
Risques pour la santé
Contrairement à une idée reçue, l'impact sanitaire des feux de jardin, particulièrement dans les zones habitées, est loin d'être anodin. Outre la gêne pour le voisinage et les risques d'incendie qu'elle génère, la combustion des végétaux, qui s'effectue d'une manière très incomplète dans ce mode d'élimination, est fortement émettrice de polluants tels que les particules fines et des produits toxiques ou cancérigènes parmi lesquels figurent notamment des polluants organiques persistants comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les dioxines qui se concentrent dans les produits laitiers et les œufs.
Le brulage d'un petit sapin à l'air libre émet 100 000 fois plus de dioxines que s'il était brulé dans un incinérateur.
Impact sur l'environnement
La combustion incomplète du bois et des végétaux, comme celle du carburant diesel par exemple, émet du noir de carbone, un aérosol carboné qui, en plus de ses effets néfastes sur la santé, absorbe fortement la lumière solaire et contribue au réchauffement de l'atmosphère ; son dépôt aggrave la fonte des glaces aux pôles.
Un feu de 50kg de déchets verts équivaut à un véhicule diesel qui parcourrait 8500km.
Les émissions du brûlage à l'air libre de végétaux sont à rapprocher de celles des feux de forêt.
Alternatives au brûlage
On peut se débarrasser des déchets verts par des moyens autorisés,