Le bushido et la chevalerie
I.Sont ils vraiment si différents ?
- leurs origines.
- leurs éthiques religieuses.
- leurs credo.
II. Quelles sont leurs influences sur les mentalités de leurs pays ?
- Au niveau politique.
- Au niveau de la culture et des arts.
Dans la mentalité occidentale du moins, il est souvent admis que les cultures orientales et occidentales ne peuvent être comparées car trop différentes. Mais est-ce vraiment le cas ?
En effet l’on peut observer que le processus de création du bushido et de la chevalerie se ressemble énormément. Les deux se sont installés dans un climat de restructuration. Au Japon le bushido s’est installé suite à l’assimilation de la culture chinoise ce qui mena à une restructuration du pays et la naissance du bakufu. En Europe, après la chute de l’empire romain et sous Henri Ier l’église créa les premiers ordres de chevalerie, pour réinstaurer un ordre nouveau et éviter le grand banditisme. L’on observe ainsi que bushido et chevalerie sont des héritages du féodalisme.
Les deux institutions sont également liées à la religion. Au Japon le bushido a pour racines le Bouddhisme (les samurais y trouvant une philosophie de l’approche de la mort leur étant nécessaire pour l’accomplissement de leur devoir) ainsi que dans le confucianisme (concernant tout ce qui concerne les vertus : respect des aînés et de la hiérarchie, loyauté et honneur… en somme la voie du jinja). En occident l’église est pour ainsi dire la base de la chevalerie, les chevaliers y trouvant à la fois un but (servir Dieu, l’église et les plus faibles) et un art de vivre (suivant les commandements de la Bible, comment être bon).
Leurs crédos se ressemblent également au niveau contenu. En effet les deux ont un certain nombre de vertus primordiales telles que