Le canada et les cultures de la mondialisation
Cette relation a le but d’expliquer ce qui est contenu dans trois essais tirés du livre « Le Canada et les cultures de la mondialisation » qui mentionne les actes du Colloque International du même nom à son 20e anniversaire (1999).
Dans l’essai écrit par Marcel Martel, « Hors du Québec, point de salut. La Liquidation intellectuelle des francophones en milieu minoritaire dans l’imaginaire nationaliste québécois », l’auteur souligne le fort pessimisme des intellectuels québécois pour ce qui concerne la situation de la francophonie hors Québec. À partir de la seconde moitié du XXème siècle, selon beaucoup de sociologues, au Canada on assiste à une sorte de « décomposition culturelle », puisque, après 1951, 50% des Canadiens français hors Québec se sont « anglicisés ».
Les historiens de Montréal se sont occupés de la survivance de la communauté francophone en milieu minoritaire et, entre eux, Michel Brunet soutien que la survivance est inévitable quand le nombre et la concentration dans le territoire sont hauts, donc tous les projets d’assimilation sont destinés à l’échec. Mais les francophones hors Québec ont une démographie défavorable, donc Brunet pense qu’ils s’assimileront à la majorité anglophone. L’historien souligne aussi la souffrance des francophones hors Québec à l’égard de la situation de majorité des francophones québécois qui, au contraire, peuvent compter sur un gouvernement au service de la collectivité, tant que les premiers ont le désir de réduire les deuxièmes au niveau de minorité.
Des studieux, comme Léon Dion, ont critiqué l’évident pessimisme de l’école historique de Montréal à l’égard de la situation des francophones hors Québec. Beaucoup d’indépendantistes condamnent les francophones minoritaires à la disparition pour des causes politiques (la nature du régime confédératif) et sociolinguistiques (le fait que ces groupes ne veulent pas vivre en français). Entre eux, Marcel Chaput soutient que