Le cannabis chers les jeunes
> A réécouter : "Ici, on fume de la bonne beuh", le reportage de la rédaction sur les CSC.
Après un tour en garde à vue, Dominique Broc, porte-parole des Cannabis Social Clubs (CSC), a déposé le lundi 4 mars les statuts de la fédération des CSC.
Ce mouvement prône la dépénalisation du cannabis. Ses membres produisent et partagent. Ils ne vendent surtout pas. Importé de Belgique et d'Espagne, ces Social Clubs sont illégaux puisque la production et la consommation de cannabis est interdite en France.
Pourtant, ce mouvement correspond à la réalité du pays. Un tiers des adultes (18-64 ans) ont déjà fumé. Les consommateurs réguliers sont bien moins nombreux. L'économie parallèle qui se développe afin de répondre à la demande est bien réelle. Et rapporte beaucoup: 832 millions d'euros par an selon l'Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies.
Alors comment s'organise l'économie du shit et de la beuh ? Combien ça coûte à l'Etat en termes de santé et de sécurité ? Quelles conséquences sur le marché si les CSC viennent à exister ? Et combien ça rapporterait si tout ça était légalisé ?
Pour aller plus loin :
"Ici, on fume de la bonne weed", le reportage de la rédaction sur les Cannabis Social Clubs
Dans le Midi 2 :"Silence on fume" avec le blogueur d'Arte Anthony Bellanger, qui évoque son enquête en Espagne, en Tchéquie et en France.
Dans la République du Mouv' : "Cannabis vers une dépénalisation ?". Analyse des derniers propos de