le capital risque au maroc
Faculté des Sciences Juridiques Économiques et Sociales Agdal – Rabat
Mémoire de Licence en Sciences Économiques.
Option : Monnaie – Banque.
Réalisé par :
M. RAISSOUNI Hicham.
Encadré par :
Monsieur TAZI Kamal.
Année Universitaire 2001 – 2002
INTRODUCTION
Les petites et moyennes entreprises sont des composantes essentielles du tissu économique, elles sont considérées comme l’un des pôles de création d’emploi, c’est pourquoi les pouvoirs publics ont choisi de promouvoir leur création et leur développement, mais celle ci ont toujours eu du mal à s’insérer dans le système financier classique, en absences de produits spécifiques à la PME, les taux d’intérêt élevés, la dominance du crédit à moyen terme et le manque de garantie ce qui conduit souvent les PME à souffrir d’une sous capitalisation et d’un sur endettement et ne contribuent que faiblement au développement.
Afin d’assurer leur survie, de nouvelles formes de financement ont été progressivement mises en place c’est dans ce cadre que s’inscrit l’apparition et le développement du capital risque qui devrait répondre aux besoins de financement en fond propres quand les concours des amis et de la famille ne sont pas à même de compléter un tour de table ou de reprendre un projet en main, il vient en tant que complément de l’activité bancaire classique.
Cette formule qui à fait ses preuves aux USA, où elle est apparue, il y a plus de 40 ans. Ce n’est qu’aux années quatre vingt qu’elle a franchi l’atlantique pour s’introduire en Europe, mais son rôle n’est pas seulement d’apporter des fonds propres mais sa vraie valeur ajoutée est le fait qu’il soit un actionnaire actif et qu’il soit très souvent dans des instances de décision des sociétés dans les quelles il participe. Il peut apporter beaucoup en tant que conseiller par rapport à l’actionnaire classique. Il lui permet de répercuter un certain nombre d’information qui peut échapper à une