Le capitalisme financier
L’expression capitalisme financier est loin de faire l’unanimité. Elle est largement utilisée dans un sens péjoratif pour désigner un système économique capitaliste qui serait déconnecté de « l’économie réelle », de l’économie concernant le marché des biens et services et le marché du travail, et où l’importance accordée à l’actionnaire serait largement excessive.
Apparu sous la plume d'auteurs marxistes ou institutionnalistes, elle est quasi-uniquement employée actuellement par ceux qui s'opposent de manière générale au capitalisme pour dénoncer les marchés boursiers, les banques ou ceux qu’ils définissent comme des « spéculateurs ». La transformation du système économique depuis trente ans a consacré la domination absolue du capitalisme financier, engendrant d'importantes inégalités.
Dans le dernier quart du XXe siècle, la plupart des pays avancés ont basculé vers un nouveau système économique, le capitalisme financier, dans lequel les acteurs privés et publics sont passés sous l'emprise de la finance. Ce capitalisme repose sur un nouveau partage des richesses et sur le rôle central joué par les marchés financiers. La création de richesse financière par les entreprises en constitue le cœur. En France, cette transformation s'est effectuée à partir du milieu des années 80, à la suite des politiques de libéralisation et de privatisation qui ont radicalement modifié la propriété du capital productif.
Selon Jean-Marie Messier, l’ancien président de Vivendi Universal « le capitalisme financier a déconné grave durant cette crise … il va falloir revenir au bon sens. »
à Jean-Marie Messier « le capitalisme financier a déconné grave durant cette crise … la leçon qu’il faut en retenir c’est que pour éviter le retour d’une crise de cette ampleur, il va falloir revenir au bon sens. Il va falloir prendre un certain nombre de décisions et de mesures fortes pour revenir au bon sens. Ex : on ne vend que