Le cas schreber
Freud à écrit « remarques psychanalytiques sur l’autobiographie d’un cas de paranoïa : Le président Schreber » en s’appuyant sur une autobiographie de Daniel Paul Schreber « Mémoires d’un névropathe ». C’est en commentant cette lecture des « Mémoires » que Freud expose sa théorie de la Paranoïa. Schreber né en 1842 et est le troisième d’une fratrie de cinq enfants. Son père, Moritz Schreber, est un médecin qui publie des méthodes de gymnastique médicales, avec systèmes de contention pour forcer l’enfant à se tenir droit.
Schreber entreprend avec succès une carrière dans la magistrature et se présente en 1884 aux élections de l’Assemblée nationale allemande. Ces élections ont été un échec pour lui. A la suite de cet échec il traverse un épisode hypocondriaque et fait une tentative de suicide. Il est donc hospitalisé pendant six mois, dirigé par le Docteur Fleshig.
En 1893 il est nommé président de chambre à la cour d’appel de Dresde. Il est victime d’insomnies qu’il attribue, dans un premier temps, à un surmenage. Et quelques mois plus tard, sujet de nombreuses hallucinations, il est suspendu de ses fonctions et est de nouveau hospitalisé. Il est transféré dans un autre hôpital en 1894. C’est pendant cette deuxième hospitalisation que Schreber écrit ses mémoires et intente une action pour que l’hôpital le laisse sortir, car le paranoïaque est toujours selon lui détenu contre son grès et pour rien. Il obtient cette autorisation de sortie et publie « mémoires d’un névropathe » en 1903 : Le patient a intégré son délire et ne se considère pas comme malade.
I- Le délire et son évolution
A la suite de sa Première hospitalisation Schreber décrit plusieurs rêve. Il rêve que sa maladie des nerfs revient, qu’il éprouve des désirs homosexuels envers le docteur FlechsigIl rêve aussi que « ça doit être fort beau d’être une femme soumise à l’acte sexuel ». A son réveil, il repousse cette image très violement.
A sa deuxième hospitalisation il y a