Le chômage en 2009
L’année 2009 est une période de crise financière et économique, laquelle s’est essentiellement traduite par le chômage. Toute l’année, ou presque, le nombre de chômeurs n’a cessé d’augmenter (environ 9,5 % des actifs sur l’année), si bien que les sondages annoncèrent l’inemploi comme principale angoisse des ménages en France. Il faut dire que ses répercussions ne sont pas des moindres : il provoqua non seulement une crise sociale, mais aussi une crise politique, les hommes d’Etat allant jusqu’à manipuler les médias pour rassurer la population (ex : Lefebvre). Crise sociale mise en lumière par de nombreuses grèves et mobilisations enseignantes (lesquelles discréditèrent l’éducation aux yeux du peuple français, cf article 9), par une anxiété grandissante vis-à-vis des retraites et bien sûr par la surmédiatisée vague de suicides chez France Télécom, apogée tragique du mal-être des Français dû à la peur du licenciement. Quant à la crise politique, elle peut se constater à travers le fait que de nombreuses réformes visant à diminuer le chômage furent vouées à l’échec, tant et si bien que les Français réclamèrent un retour aux anciennes méthodes, comme c’est le cas de Pôle –Emploi. Trop désorganisé, il compliquerait les choses, retardant le paiement des allocations des chômeurs et leur imposant des emplois et formations qui ne leur conviendraient guère, ceci faisant obstacle à toute forme de rétablissement de l’emploi.
Et au contraire, le peuple a réclamé des choses que le gouvernement n’a pas satisfaites, comme la modification des seuils de l’assurance chômage, par exemple. Il est vrai qu’il faudrait élargir ces seuils, car le nombre de personnes ayant dépassé celui de l’ancienneté est bien trop grand, et toutes les priver d’allocations entraînerait de graves dommages. Pourtant, l’Etat n’a encore rien fait.
De plus, la confiance des Français en leurs gouvernants s’est amoindrie étant donné le retard conséquent du pays comparé à ses pairs européens,