Le chapeau vueltiao
Le chapeau “vueltiao” n’est pas récent ni une invention pour les touristes, même si actuellement il est devenu un souvenir typique.
Cet objet appartient aux coutumes de la région de la côte atlantique, mais aussi représente un symbole de la culture colombienne à l'intérieur et à l'extérieur du pays pour son tissu unique, c’est une pièce unique fait à la main.
Il faut dire que la fibre utilisée pour le tissage est obtenue à partir de la «caña flecha». La nervure se racle jusqu'au que la chaire disparaît et les fibres restent propres. Après le grattage, le filament est teinté. Pour cela, on doit séparer les fibres qui ont pigments de qui n'en ont pas. Au début, ils sont immergés pendant trois jours dans de boue riche en substances alcalines. Ensuite, on lave afin d’enlever l'excès de boue, et on les prend à cuire sur un pot en céramique avec des divers feuilles naturels. Cette procédure est répétée jusqu’à la fibre ait pris une couleur noire brillante. Les autres fibres qui n’ont pas de pigment, elles sont soumises à la cuisine et séchées au soleil. Tout cela juste pour obtenir la fibre, avec la photo on peut imaginer le temps et le travail qu’on prend pour sa confection.
L’accessoire assez particulier a environ 2000 ans d’histoire dans chaque tresse, c’est l’héritage de la culture du maïs, étant donné que ce type d’agriculture a besoin d’une grande luminosité et un terrain dégagé, pour autant, il fallait que les paysans aient des éléments pour se protéger le crâne et le visage de l’intensité solaire.
La coiffe est un emblème qui parle pour un peuple au travers du temps. Alors un milliard d’événements qui ont eu lieu, l’homme «costeño» a pris le chapeau sur sa tête, soit comme protection soit comme embellissement. Elle représente le trajet de l’homme de la côte atlantique qui l’a fabriqué depuis des années.
Ce couvre-chef ressemble à un petit papillon crème et noir si vous le regardez « vu du ciel », ou l’aile d'un oiseau sur la