Introduction :
Jean de La Fontaine (né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et mort le 13 avril 1695 à Paris) est un poète, et romancier français. La Fontaine, au XVIIème, utilise ses fables moralisées pour dénoncer les différents abus de la société. Il personnifie souvent des animaux, en vue de leur donner une dimension symbolique pour que les lecteurs puissent faire un parralèle entre leur vie en société et la fable.
L’une des plus célèbres fables, « Le Chêne et le Roseau », présente une double originalité, d’une part de personnifier non pas des animaux mais des végétaux, d’autre part de se présenter comme un réel récit. La morale de l’histoire est, pour une fois, non exprimée clairement en conclusion.
Le récit semble construit en deux étapes : dans un premier temps (vers 2 à 17), le chêne tient un discours superieur face au roseau ; dans une deuxième temps, ce dernier, ironise et confiant, s’en remet à un arbitrage supérieur (18 à 24) La Nature. Le Chêne et le Roseau sont des personnages opposés, le fort face au faible. Mais ici, La Fontaine emplifie les rôles pour mieux les renverser.
Le problème est de savoir "Comment La Fontaine réussit-il à renverser la logique habituelle, pour poser des questions de morale : « Qui est le fort, qui est le faible » ?
Pour cela, on pourra utiliser trois centre d'interet, qui sont : Le Chêne, un personnage vaniteux ; Le Roseau, un personnage simple et mobile ; et enfin La morale implicite.

Plan détaillé du commentaire :

I)Dans la fable de La Fontaine « Le Chêne et le Roseau », le Chêne se distingue par son caractère vaniteux.
A) Le Chêne, a qui l'on associe des images de grandeur et de longevité est ici egalement un personnage orgueilleux.
B) Le Chêne parle surtout de la condition du Roseau pour mettre en relief sa superiorité.
C) Le Chêne est conscient de de sa superiorité. Il met en avant son côté de privilégié a travers de nombreux procédés.

lI)Par opposition au Chêne, on retrouve le Roseau. En effet,