Le cid
Pierre Corneille naît à Rouen dans une famille de la petite bourgeoisie.
Excellent élève, il se passionnera pour les stoïciens (philosophes grecs).
A 22 ans, il devient avocat.
Avocat, il débute au théâtre par des comédies et devient célèbre avec une tragi-comédie, le Cid (1637), qui provoque une querelle littéraire ( la jeune Académie française lui reproche notamment de ne pas respecter les lois du théâtre classique, de faire tenir trop d'évenements en 24h, et de bousculer la bienséance avec une Chimène amoureuse de l'assassin de son père).
Le roi Louis XIII l'anoblit.
Il se marie en 1640.
Sensible aux critiques, il se consacre alors à la tragédie « régulière », sans abandonner la comédie à la mode espagnole et les divertissements de cour.
Évoluant vers une utilisation systématique du pathétique et des intrigues plus complexes, il connaît avec Pertharite (1651) un échec qui l'éloigne du théâtre pendant sept ans.
Il traduit en vers l'Imitation de Jésus-Christ (1651 - 1656) et s'occupe de l'édition de son théâtre, dont il définit les principes dans les Examens de ses pièces et trois Discours (1660).
Revenu à la scène (Oedipe, 1659 ; Sertorius, 1662 ; Sophonisbe, 1663 ; Attila, 1667), il voit le public lui préférer Racine (Tite et Bérénice, 1670). Corneille peint des héros « généreux » pour qui l'honneur et la gloire méritent tous les sacrifices.
Le drame cornélien atteint le « sublime », mais refuse le « tragique », puisqu'il est le fait d'êtres libres qui décident toujours de leur destin. (Académie