Le classicisme - synthèse
Contexte historique
Règne de Louis XIV (1643 à 1715) : un Etat monarchique fort et centralisé. Essor culturel par mécénat d’Etat mais forte censure politique : arts et lettres sont encouragés et contrôlés (culte grandeur royale).Idéal esthétique : ordre stable et immuable qui correspond à l’idéal politique (paix et stabilité sociale). Vie de cour brillante au château de Versailles qui définit comme normes l’élégance, l’harmonie, la raison et le respect des règles (« honnête homme »).
Le besoin général de codifier et normaliser
A La fin du XVIIème siècle on cherche à établir la liste officielle des mots. Le premier dictionnaire paraît en 1694, accompagné d'un précis grammatical. La langue française est ainsi normalisée. En littérature, on s'attache à différencier les genres : farce, comédie, drame, tragédie ; roman et nouvelle. Le culte des anciens
Pendant le Moyen Âge et surtout à la Renaissance, on n'a cessé d'admirer le génie des anciens. Les écrivains classiques, à leur tour, les imitent car ils pensent que les grands auteurs de l'Antiquité avaient atteint la perfection, prouvée selon eux par la durée de leur renommée. Molière a ainsi imité Plaute, Racine Sénèque ou Euripide, La Fontaine le fabuliste grec Esope, Boileau dans son Art Poétique la Poétique d'Aristote... L'idéal classique
Souci de perfection, d'où l'autorité de la raison, de l'ordre, et des règles qui en découlent : respect de la vraisemblance et des bienséances ; souci d'éternel, d'universel, c'est la raison pour laquelle les écrivains de cette période privilégient la description d'un type humain plutôt que d'un individu. L'idéal humain est l'honnête homme : il fait preuve de retenue, est ouvert, curieux, savant sans être pédant, agréable, poli, raffiné. En un mot, il doit plaire, tant par son physique, que par son discours. Finalités de l'esthétique classique
Le but primordial est de plaire et d'instruire. L'art doit provoquer la réflexion par le biais