Le clezio desert
Cet article tente une approche du roman Désert de Jean-Marie Gustave Le
Clézio, écrivain français prix Nobel de littérature 2008, du point de vue de l’écocritique. En conséquence, nous analyserons la présence des éléments de la nature et l’utilisation que l’auteur en fait dans ce roman ainsi que les rapports qui s’établissent entre eux et le personnage principal, Lalla Hawa, la fille du désert.
Mots clés: Écocritique; Environnement;
Nature; Littérature française; J.-M. G. Le
Clézio.
L’apparition réitérée et constante des éléments qui sont présents dans la Nature
(la lumière, l’eau, le sable, la mer, les animaux, les plantes, le vent,…) à travers les pages du roman de J. M. G. Le Clézio Désert, Grand Prix Paul Morand décerné par L’Académie Française en 1980: justifie, à notre avis, une analyse et une interprétation du traitement que l’auteur en fait dans cet ouvrage. Les rapports que l’écrivain établit entre ces éléments naturels et l’un des personnages de cette histoire, la jeune
Lalla Hawa -la fille du désert-, seront analysés également.
Nous focaliserons fondamentalement notre attention sur ce personnage bien que d’autres personnages secondaires pourront aussi y être traités.
Voilà donc, en résumé, les bases de la perspective écocritique que nous essaierons d’appliquer à l’étude des éléments descriptifs qui parcourent les pages de Désert.
Nous tenterons également de suivre López Mújica (2007), dans cette même ligne d’interprétation critique du fait littéraire, qui nous invite à «reflexionar seriamente sobre la relación que el hombre mantiene con la naturaleza, sobre los dilemas éticos y estéticos planteados por la crisis ambiental y sobre el papel que desempeña la lengua y la literatura a la hora de transmitir valores con implicaciones ecológicas importantes»
(López, 2007: 243). Cette pensée nous conduit à l’idée de