Clonage thérapeutique

I : De quoi s’agit-il ?

Le clonage thérapeutique consiste en un transfert de noyau de cellules somatiques. C’est une technique de production de matériel vivant qui s’effectue via l'injection de cellules souches dans la moelle épinière pour remplacer un organe détruit, dont la compatibilité avec le malade est garantie par la parenté génétique assurée par le clonage.
La préparation des cellules souches embryonnaires implique la production d’embryon humain et/ou l’utilisation des embryons surnuméraires issus de la fécondation in vitro, puis le prélèvement de cellules du bouton embryonnaire au stade blastocyste, ce qui a pour conséquence la destruction de l’embryon. Ces cellules souches embryonnaires sont ensuite mises en culture pour la production d’un très grand nombre de cellules identiques. Ces cellules constituent le point de départ pour la préparation de cellules différenciées qui sont obtenues par des techniques en cours de mise au point. Ces données ont ébranlé le monde scientifique, commercial et médiatique en laissant penser que les applications du clonage pourraient ouvrir des voies nouvelles pour la thérapie de maladies graves. Ces découvertes ont surtout secoué le monde politique, en particulier en Grande Bretagne, au Japon, en Australie et aux USA où il existe de fortes pressions pour que les fonds fédéraux puissent être utilisés pour la recherche sur les embryons humains.
Au terme de clonage thérapeutique est parfois préféré celui de clonage à visée thérapeutique. Selon que l'on insiste sur le fait que le clonage est inscrit dans un processus thérapeutique, ou qu'il n'est pas en soi un médicament qui guérit mais une technique qui doit fournir des cellules qui, elles, permettent de guérir, on préfèrera dans le premier cas la terminologie clonage thérapeutique, et dans le deuxième clonage à visée thérapeutique. En faveur de