Jean-Marie Gustave Le Clézio, plus connu sous le nom J.M.G Le Clézio est né le 13 avril 1940 à Nice. C’est un écrivain de langue française, de nationalités française et mauricienne. Jean-Marie Gustave est le fils de Raoul Le Clézio (chirurgien), et de Simone Le Clézio7.Ses parents sont issus d’une famille bretonne émigrée à l’île Maurice au xviiie siècle8, où ils acquièrent la nationalité britannique à la suite de l’annexion de l’île par l’Empire. Le Clézio se considère lui-même comme de culture mauricienne et de langue française2. Il écrit ses premiers récits à l’âge de sept ans, dans la cabine du bateau qui le conduit avec sa mère au Nigeria où il va retrouver son père, qui y est resté pendant la Seconde Guerre mondiale. L’écriture et le voyage resteront dès lors indissociables sous sa plume.Le jeune homme effectue ses études au lycée Masséna, puis au collège littéraire universitaire à Nice, à Aix-en-Provence, puis à Londres et à Bristol. En 1964, il rédige un mémoire pour l’obtention du diplôme d’études supérieures sur le thème : « La solitude dans l’œuvre d’Henri Michaux9 ».
Il connait le sucés avec son premier roman publié, Le Procès-verbal en 1963. Jusqu’au milieu des années 1970, son œuvre littéraire porte la marque des recherches formelles du nouveau roman. Par la suite, influencé par ses origines familiales, par ses incessants voyages et par son gout marqué pour les cultures amérindiennes. Le Clézio publie des romans qui font large part à l’onirisme et au mythe comme Le désert et Le Chercheur d’or, ainsi que des livres à dominante plus personnelle, autobiographique ou familiale comme l’Africain. Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages de fiction, des romans, des contes et des nouvelles. Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 2008, en tant qu’écrivain de nouveaux départs, de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, explorateur d’une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante. En 2010, l'ordre de l'Aigle aztèque mexicain