Le combat pour le droit de vote des femmes
Elle remplace le régime du concordat de 1801, qui est toujours en vigueur en Alsace-Moselle pour des raisons historiques (les élus alsaciens en faisaient une des trois conditions d'acceptation de leur rattachement à la France en 1919, sans quoi ils demandaient un référendum, que la France ne pouvait prendre le risque de perdre après une guerre si meurtrière).
Elle ne trouva son équilibre qu'en 1924, avec l'autorisation des associations diocésaines, qui permit de régulariser la situation du culte catholique.
Loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l'État où quand la République laïque émancipe les hommes.
Aujourd'hui 9 décembre 2010 est le 105ème anniversaire de la loi de la séparation des Églises et de l’État.
Il y a 105 ans, de grands hommes politiques, des hommes d’État, des parlementaires, des républicains ardents et vertueux votèrent cette loi de progrès, d'émancipation, d'universalité et de genre humain. Ces hommes parmi les plus représentatifs qui participèrent à cette œuvre collective et républicaine sont notamment le Président du Conseil, celui que l'on surnomme le "père Combes", le grand républicain socialiste, élu du Tarn, Jean-Jaurès, le Rapporteur Aristide Briand ou encore le député socialiste blanquiste Maurice Allard. Ces hommes faisaient l'Histoire et faisaient de la République, l'émancipatrice de la personne humaine.
Plus d'un siècle après son entrée en application, cette loi républicaine d'intérêt général et émancipatrice, qui officialise que le législateur garantit la liberté de conscience et la stricte séparation des Eglises et de l'Etat, est