Le combat social des lumières.
Les philosophes des Lumières se battent pour obtenir plus de libertés (telles que la liberté d'expression, de pensée, d'opinion, ou encore, de presse), car en tant que défenseurs des droits de l'Homme, ils croient en la bonté de ceux-ci.
Aussi, les Lumières condamnent l'esclavage, car ils ont la conviction que tous les hommes sont égaux. En effet, pour eux, les hommes n'ont pas le droit d'exploiter d'autres hommes sous prétexte qu'ils sont noirs, et donc, différents. Par exemple, dans De l'esprit des lois, Montesquieu a recours à l'ironie afin de souligner l'absurdité de l'esclavage. Par là-même, dans Candide, le héros rencontre un esclave noir mutilé au Surinam. Ainsi, Voltaire souhaite dénoncer la maltraitance ainsi que le non-respect infligé aux esclaves, et par conséquence, faire prendre conscience aux Européens des punitions imposées à ceux-ci, certainement dans le but de les faire réagir. Avec la collaboration de Diderot, l'abbé Raynal a écrit : "Brisons les chaînes de tant de victimes de notre cupidité, dussions-nous renoncer à un commerce qui n'a que l'injustice pour base et le luxe pour objet."
De plus, les Lumières étant convaincus de l'égalité naturelle des hommes, ils désapprouvent la société d'ordres de l'Ancien Régime (tiers-état, noblesse, clergé), et estiment alors qu'aucun homme, quel qu'il soit, ne doit être victime de discriminations (sociales ou raciales). Dans Le mariage de Figaro (1784), Beaumarchais accuse l'abus d'autorité du comte Almaviva (maître) envers Figaro (valet du comte et concierge).
Enfin, les philosophes des Lumières souhaitent faire reculer l'ignorance en rendant plus accessibles les connaissances et en accordant à chacun, le droit naturel au savoir. C'est ainsi que 160 auteurs, dont les principaux sont Diderot et D'Alembert, écrivent