Le comique, au delà du rire, une réflexion
1690 mots
7 pages
Hourquet Devoir type bac : 1/03/10 Cécile Français 1ère ES 1 Question sur le corpus : Ce corpus est composé de trois textes tout trois extrais de pièce de théâtre (comédie). Le deuxième texte est un extrait de la pièce L’ile des esclaves de Marivaux écrite en 1725, ce moment se situe dans l’acte I. Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux ,né en 1688 & mort en 1763, plus communément appelé Marivaux, est un journaliste, auteur dramatique et romancier français. La pièce de Molière est donc plus ancienne que les deux autres mais ces trois textes sont à propos d’une maître et de son valet. A travers leur manière d’écrire & dont ils ont fait exprimer leurs personnages, les auteurs ont exprimé la relation valet-maître. C’est ce que nous allons analyser. Dans la pièce de Molière, le maître tutoie son valet alors que le valet le vouvoie tout comme dans celle de Marivaux. Dans la troisième, on peut voir que le maître tutoie aussi mais que le valet lui parle de son maître à la troisième personne. Les trois pièces sont donc semblables sur les politesses faites entre les deux personnages. Sur ce point, le maître est supérieur au valet. Dans les trois pièces, les valets s’adressent à leur maître avec des substituts qui valorisent leur supériorité tel que « Monsieur » pour Molière & Marivaux ou « Monseigneur, votre Excellence » pour Beaumarchais. Les maîtres eux mettent en évidence l’infériorité des valets avec des substituts tels que « Maître Sôt » pour Molière et Le Comte de Beaumarchais qualifie son valet de « Paresseux, dérangé ». L’expression de la hiérarchie sociale est la même sur les paroles échangés pour ces deux pièces alors que dans celle de Marivaux, on remarque que le maître se soumet plus à son valet & devient à un même statut social que lui voir inférieur, il s’adresse à son valet en disant « Cher Arlequin ». La hiérarchie sociale se manifeste encore dans Molière à travers la maîtrise du langage. Dès la première phrase, on voit que