l'ouvrage de Katell Pouliquen nous montre comment le commerce équitable s'est installé en France, comment les relations Nord/Sud se dont développés en donnant le droit de parole au plus faibles. Il s'agit d'un geste individuel, être prêt à payer des produits un peu plus cher, qui apparaît au cours des années 80, et qui permet d'améliorer les conditions de vie et de travail des producteurs.
Le fondement même du commerce équitable est de tenter de faire respecter les de l'Homme de 1948 qui mentionne que « quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine » ici le prix juste est la clé de tous les problèmes.

Les prix des matières premières sont fixés par les bourses de New-York et Londres, mettant ainsi la pression sur les producteurs. Ces derniers sont confrontés au bon vouloir des multinationales et subissent les fluctuations des prix, et n'ayant aucun avenir stable.
Les producteurs rencontrent plusieurs problèmes tel que les conditions climatiques, les accidents biologiques, économiques ou politiques, ce qui les poussent à se tourner vers des cultures plus rentables comme le coca au pérou ou encore à migrer vers les zones urbaines.
Alors que les multinationales tirent les prix vers le bas,les protections sociales disparaissent afin que les producteurs restent compétitifs. De ce fait la dépendance des produits producteurs envers les grands groupes augmente considérablement.

Une prise de conscience se fait alors via la consommation, qui devient un acte de solidarité
Le commerce équitable permet aux travailleurs et petits producteurs de travailler dans de meilleurs conditions et de vendre leurs produits à des prix décents, ce qui leur permet d'investir dans leurs exploitations et d'améliore leurs conditions de vie.
Le commerce équitable est alors perçu comme un outil de développement, de régulation du commerce international et permet ainsi de modifier les