Le commerce international est-il profitable à la croissance ?
La seconde partie du XXème siècle a vu l’expansion du commerce international. Celui-ci encadré dès le lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, par des institutions telles le Gatt puis l’OMC. Cette expansion a engendré le développement de divers processus de régionalisation (MERCOSUR, ALENA, UE…) destinés à la renforcer. Dans le même temps, l’économie mondiale et plus particulièrement les pays développés connaissaient une période de prospérité, sans précédent. Si la croissance économique correspond à l’augmentation soutenue du volume de richesse d’un pays, le commerce international correspond aux importations et exportations de biens et de services, ainsi qu’aux transactions courantes et aux entrées et sorties de capitaux. Doit-on donc voir entre ces deux phénomènes un lien logique, dans quelle mesure peut-on dire que les échanges internationaux favorisent l’accroissement de la production ?
Les échanges internationaux contribuent en effet, à une croissance soutenable (I), mais ceux-ci connaissent également plusieurs limites tant pour les pays développés que pour les pays les moins avancés.
Les échanges internationaux permettent donc l’accroissement de la production, grâce à la mise en place d’une croissance soutenable. En premier lieu on peut affirmer que le commerce international permet pour les états y participant, une allocation optimale des sources consécutive à la spécialisation.
En effet, la confrontation entre les pays, engendrée par le commerce international, va être source de spécialisation. Chaque pays ne possède pas de fait les mêmes besoins de biens et de services. Les pays européens ont ainsi besoin de matières premières qui n’existent pas chez eux tandis que d’autres pays, tels les pays les moins avancés ou les pays émergents souhaitent obtenir leurs produits de haute technologie. Chaque pays se spécialise donc dans la production d’un bien ou d’un service spécifique pour pratiquer des échanges avec les autres